jeudi 31 mars 2011

Jamiroquai - Rock Dust Light Star Tour - 24 mars '11 Paris Bercy


Tu attends ce moment depuis plus de 5 ans, Jason Cheetham vient à Paris pour une date unique. Plaisir total, tu en parles à Raphaël: Bercy vous appartient le 23 mars 2011.

Excités comme deux gosses, de ton côté tu te réécoutes tous les albums du groupe. Tu n’oublies pas les clips, les concerts sur internet, les photos… tu surkiffes sans limite.

7e album pour le groupe Jamiroquai, un peu décevant (un tout petit peu). Mais quelques sons retiennent ton attention et tu les écoutes en boucle.

Peu importe, le 23 mars 2011 tu vas voir Jason. Plus connu sous le pseudo Jay Kay, le petit bonhomme gonflé du visage, qui frôle la 42e année d’existence, sera peut-être alcoolisé/drogué/incompétent sur scène.

Mauvaise langue que tu es, tu découvres Sophie Delila en première partie à 20h pétantes. Tout Bercy est impatient, mais respecte la jeune artiste (inconnue pour quelques uns) qui propose son célèbre Nature of a Crime. Seul morceau connu, parmi les 5 ou 6 sons que le groupe a joué.

17000 personnes attendent Jamiroquai, outre les concerts privés, le groupe est invisible en région parisienne. C’est la date à ne pas rater.

Tu repères un ami et sa copine, (ancien collègue de Studio 89) et tu restes avec. Vous vous seriez donné rendez-vous, vous ne vous seriez pas trouvé. Le hasard fait bien les choses.

Tombé de rideau: ça crie, ça applaudit, ça pleure presque. On découvre une scénographie plaisante où les étoiles du background épousent une dizaine de planètes (énormes) qui dominent la scène. Jay Kay se pointe enfin, joie everywhere partout à Bercy.

Rock Dust Light Star est le premier titre joué ce soir, on capte tous les écrans: deux qui retransmettent le concert et un troisième sur la scène où des vidéos tournées pour l’occasion se mêlent aux animations 3D.

Chacun attend son petit morceau préféré. Tous ne reconnaissent pas les nouveaux sons mais s’ambiancent tout de même.

Canned Heat, Little L, You Give Me Something, Cosmic Girl, Deeper Underground ou encore Alright ont provoqué une effervescence dans les gradins et dans la fosse.

Beaucoup boivent de la bière et fument LA substance qui rend “cool”… un type fait un malaise derrière toi. Il a envie de vomir, on l’évacue.

Jay Kay est anglais, entre chaque morceau il fait plaisir à son public et se prend pour Molière: “Merci Paris” ou encore “Je t’aime”, et voilà: tout le monde se touche. Quelques mots en français et il provoque une masturbation générale dans le palais omnisports. Easy ! Mais ce n’est pas son unique pouvoir. Tout le monde connaît le petit homme pour ses chapeaux, son style et surtout ses pas de danse. Il est arrivé avec un look de cowboy de l’espace avec un simple chapeau violet qu’il n’a pas retiré. Frustrant ! Tu aurais bien voulu voir sa petite tête. De plus, il a honoré son public: les célèbres pas de danse de monsieur étaient en backstage mais il a tout de même pu satisfaire ses fans avec quelques sauts bien à lui. Ce ne serait pas Jamiroquai sinon. A chaque petit mouvement, la foule crie, hurle de joie et il sourit… il se fait vieux, n’a plus la même énergie mais il gère son show.

Tu l’attendais, tu n’y croyais plus et ton son préféré se fait entendre: Love Foolosophy. La version est différente, tu es emballé. Il s’agit d’un style Jazz, Soul bien plus doux: une ballade. La lumière se baisse, et ça reprend en mode Funk, Disco, Dance avec des percussions qui te font changer de continent en deux minutes. C’est un peu l’émotion avec ces arrangements (presque la larme) et tu réalises que tu as le groupe Jamiroquai devant toi.

Les sons attendus: Virtual Insanity, Space Cowboy, Hey Floyd, jamais venus :-( Il faut faire un choix, un concert de 2h ou de 6h… Légitime !

Osez dire: on bande pour Jamiroquai !

Au fait, tout le monde a zapé la mort de Liz Taylor ce jour, tant pis !

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