jeudi 31 mars 2011

Au Bistro du Coin - L'Erreur du Coin


Cela va devenir un rituel: ton ciné du vendredi après-midi.

Pour ce film, il s’agit plutôt de ta perte de temps hebdomadaire. Tu t’endors 37 minutes, tu ne rates rien. C’est lent, pas drôle, inutile, lourd, long… mais de quoi que ça cause?

“Dans un élan de solidarité, les habitants d’un quartier se mobilisent et décident de monter un spectacle au profit d’un sans-abri. Tout le quartier défile alors au bistro du coin pour les préparatifs, au grand dam de Manu. Bertrand le patron du pressing, Vasarelli le flic, Fanny la crêpière, et Jules le tout jeune musicien ! Derrière les bons sentiments se cache souvent la mauvaise foi. C’est l’occasion de joyeuses engueulades, mais aussi d’amitiés improbables et de discussions passionnées… Il faut dire qu’il n’est pas simple de s’entendre, même pour une bonne cause, avec de telles personnalités.”

Fred Testot semble différent, tu le découvres dans un autre style, ça change, ça lui va bien. C’est un bon acteur, Vincent Desagnat aussi… tu n’es pas sûr, mais tu le penses sur le moment.

Tu croises des humoristes, des stars du petit écran, des stars de planches dans un film qui t’ennuie mais qui peut plaire à un public. Tu te souviens des rires dans la salle, des rires que tu ne comprends toujours pas. On retient quelque chose: tous les personnages sont “Too Much”, on n’y croit pas une seconde, c’est trop, trop, trop. Le jeu est exagéré, il ne rend pas les personnalités crédibles. Tu t’inquiètes pour Jérôme Commandeur, que fait-il? Qu’est-ce que c’est? Il joue le rôle d’un pompier alcoolique, mais c’est mauvais, mauvais, mauvais. Il donne envie de boire pour oublier son interprétation et sa présence.

L’histoire n’a rien d’extraordinaire, même si tu n’es pas là pour être bluffé par un film psychologique avec une intrigue poussée ou bien un blockbuster. On parle de divertissement signé Europa Corp., une honte alarmante.

Quand tu sais qu’il existe de jeunes artistes talentueux, de jeunes techniciens qui se battent pour mettre en oeuvre un long métrage mais qui reste dans l’ombre, sans production… on remercie Luc Besson et Le Pogam d’autoriser ce genre de stupidité sur grand écran. De plus, la photo de ce film n’est même pas belle, que fait le chef opérateur?

Le cinéma français: de pire en pire. Bravo !

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