mercredi 1 juin 2011

La Défense Lincoln


"Michael Haller est avocat à Los Angeles. Habile, il est prêt à tout pour faire gagner les criminels de bas étage qu’il défend. Toujours entre deux tribunaux, il travaille à l’arrière de sa voiture, une Lincoln Continental. Ayant passé la plus grande partie de sa carrière à défendre des petits voyous minables, il décroche pourtant ce qu’il pense être l’affaire de sa vie : il est engagé pour défendre un riche play-boy de Beverly Hills accusé de tentative de meurtre. Mais ce qui semblait être une affaire facile et très rentable se transforme en redoutable duel entre deux maîtres de la manipulation…"

Milieu d'année, des résolutions s'imposent. Il faut intéresser son audience, ses lecteurs et faire court lorsque tu écris un article. Ce n'est pas comme le sexe. Ici, plus c'est court mieux c'est !

Allez! Le décor est posé, il s'agit de Matthew McConaughey. Tu te dis que cet acteur a bien changé depuis EDTV et il est inévitable que monsieur nous montre son torse photoshopé.
Mais non, tu mens sur le bonhomme. C'est étrange, il ne montre pas son corps dans ce film (juste le minimum pour montrer qu'il n'a pas pris trop de gras). Il prouve enfin qu'il est un acteur et qu'on ne le choisit pas que pour sa plastique. Oui, Matthew est bon ! Phrase louche, tu l'admets mais soyons objectif et franc. (Il était tout de même excellent dans Frailty de Bill Paxton)


Dès les premiers plans du film, Matthew McTropMusclé semble "friendly" et utilise un accent qui lui va bien.
Les techniques semblent classiques et bim ! Le réalisateur ose foutre un premier zoom violent qui sort de nulle part et qui peut choquer.
Ok, il possède la salle, tu grimaces un peu mais il te met dans sa poche: le film va bouger sévère.

Et c'est ce qui fait la force de cette oeuvre. L'histoire, basée sur un bouquin de Michael Connelly te captive et ne t'ennuie pas. Pourtant, il n'y a pas de quoi récompenser un tel scénario.
Tout semble crédible et tu aimes cette situation: celle où l'avocat qui défend un criminel, trouve l'envie de le dénoncer tout en le défendant. Ok, c'est tordu. Mais les lois, les principes, etc. rendent cette tâche bien difficile. Et les astuces que le personnage -campé par McConaughey- utilise, impressionnent et donnent le sourire.

Déjà dit plus haut, mais tu insistes sur l'importance du zoom, des mouvements de caméra et de cette esthétique qui donnent un rythme et une couleur à ce film qui semble être un épisode de série.
Inutile de se voiler la face, cette production pourrait être un épisode de série policière. Mais Brad Furman n'est pas un réalisateur de m****. Il sait qu'avec une telle histoire, il faut tout dynamiser et il réussit à te faire passer un bon moment, avec ce choix de musiques et ce montage bien géré. Les couleurs sont chaudes, les musiques ambiancent la salle, les acteurs échangent avec talent.

Juste déçu par le mixage tu as été.

"Astonishment": Ryan Phillippe ne vieillit pas. Presque 40 ans, il garde sa tête de "Prom King", ou de premier de la classe de 20 ans. Il peut être un vrai connard, mais avec cette gueule et cette performance, tout passe.

Le casting est au top, l'histoire passe très bien, les techniques sont bonnes... Ok! C'est un très bon film à voir.

Aucun commentaire: